37 astuces pour bien profiter de son bivouac sous la tente

37 astuces pour un bon bivouac sous la tente

Comment bien choisir un emplacement pour bivouaquer sous la tente ? Certaines nuits sont plus agréables que d’autres, le choix d’un lieu et d’un emplacement fait partie des conditions sine qua none pour un bivouac réussi !

Voici nos 37 astuces à retenir pour réussir à tous les coups son bivouac sous la tente :
Nous avons classé ces astuces selon 7 cas de figure :

  • les généralités
  • camper en montagne
  • camper près d’une rivière ou d’un lac
  • camper dans un désert
  • camper quand il y a du vent
  • camper quand il pleut
  • camper sur de la neige

Note sur les photos : les photos utilisées dans cet article restent la propriété de leurs auteurs.

Entre le plateau du Sire et la Croix du Nivolet, Massif des Bauges, juillet 2014. Photo : Sébastien Chanvillard, avec un appareil Canon EOS 1100D.
Entre le plateau du Sire et la Croix du Nivolet, Massif des Bauges, juillet 2014. Photo : Sébastien Chanvillard, avec un appareil Canon EOS 1100D.

Généralités sur le choix de l’emplacement en bivouac

  • S’assurer qu’on a le droit de planter sa tente à l’endroit prévu. Parcs nationaux, propriété privée, etc., une réglementation existe, cela évitera de voir démonter sa tente pour aller dormir ailleurs…
  • Penser à d’éventuels troupeaux de bêtes (vaches, moutons, chèvres, etc.) qui peuvent venir au matin et qui paissent en toute tranquillité.
  • Installer sa tente dans un endroit à l’abri du vent. Éviter les cuvettes où l’eau de pluie peut s’accumuler.
  • Ne jamais planter sa tente à des endroits exposés ou dangereux tels que des gorges, en-dessous de grandes falaises, dans une pente avalancheuse, sous des séracs, près d’un cours d’eau alimenté par un glacier, etc.
  • Tenter de trouver un emplacement qui prend facilement le soleil : jusque tard le soir et/ou tôt le matin. Il est toujours agréable de se faire réchauffer lentement par le soleil levant.
  • Essayer de trouver un emplacement le plus plat possible, pour éviter que le matelas gonflable et/ou le sac de couchage ne glissent.
  • Aplanir l’emplacement et retirer tout objet pointu ou coupant qui pourrait endommager le sol de la tente. Pour protéger le sol de sa tente, on peut utiliser une bâche ou une couverture de survie plastifiée.
  • Si on compte rester au même endroit pendant plus d’une nuit, penser à installer sa tente le plus possible à l’ombre : les rayons UV accélèrent le vieillissement des tissus et des revêtements.
  • En raison des risques d’incendie et d’étouffement, il est déconseillé de cuisiner dans la tente. Si on n’a pas pas le choix, s’assurer que l’arrivée d’air est suffisante et installer le réchaud le plus loin possible des parois de la tente.
  • Redescendre l’ensemble de ses détritus en vallée…
Lac de Crop, Massif de Belledonne, août 2013. Photo : Cyril Liotard, avec un appareil Canon 550D.
Lac de Crop, Massif de Belledonne, août 2013. Photo : Cyril Liotard, avec un appareil Canon 550D.

Bivouac en montagne

  • Selon la saison, on choisira une tente 3 ou 4 saisons. Dans la mesure du possible, on prendra soin de choisir un emplacement à l’abri de tout risque (chutes de pierre, avalanche, chute de séracs, cru d’un ruisseau, etc.)
  • En montagne, n’oublions pas qu’il faut porter tout notre équipement pendant des heures. Il est donc recommandé de choisir une tente très légère.
  • La météo pouvant être très changeante en montagne, il est préférable d’avoir une tente rapide et facile à installer.
  • Selon le terrain envisagé, on veillera également à la surface de la tente au sol : pas toujours évident de trouver suffisamment de surface plane.
  • Les vents et les tempêtes peuvent brusquement se lever et souffler de diverses directions. Dans ce cas, les formes de tente « géodésique » et « tunnel » seront à privilégier.
5-sandrotalenti@gmail.com
Ama Dablam, Khumbu, Népal. Octobre 2011. Photo : Maxence Talenti, avec un appareil Canon M10.

Planter sa tente près des rivières et des lacs

  • On recommande souvent de bivouaquer près d’un point d’eau : hydratation, préparation du repas, etc. C’est plus pratique que de marcher 30 minutes à la frontale…
  • Attention toutefois : la proximité de l’eau peut entraîner une abondante condensation dans la tente, surtout le matin. Bien penser à aérer suffisamment sa tente.
  • Par temps chaud, les moustiques peuvent être un véritable calvaire si on campe à proximité de rivières et de lacs. Il peut être pratique d’utiliser des moustiquaires qui permettent de conserver une bonne ventilation.
Lac Laramon, Massif des Cerces, été 2013. Photo : François Mochi, avec un appareil Fujifilm XPro 1.
Lac Laramon, Massif des Cerces, été 2013. Photo : François Mochi, avec un appareil Fujifilm XPro 1.

Dormir en zones arides (déserts)

  • Si on dort sous tente dans le désert ou dans d’autres régions sèches et minérales, il risque d’y avoir beaucoup de sable et de poussière, ce qui abîme particulièrement les fermetures éclair. Pour réparer les fermetures éclair récalcitrantes, nettoyez-les avec une brosse à dents et un peu de spray silicone.
  • Pour une ventilation optimale, la tente doit être bien tendue.
  • Si le vent et la pluie ne sont pas de la partie, et s’il fait chaud, on peut installer uniquement la tente intérieure de certaines tentes. On profite ainsi d’une ventilation optimale, tout en étant protégé des moustiques, d’autres insectes, voire d’un serpent ou d’un scorpion.
Climbing in Lebanon.
Kfardebian, au Liban, avril 2010. Photo : Sam Bié, avec un appareil Nikon D700.

Camper quand il y a du vent

  • Si de fortes rafales de vent sont prévues, il est judicieux de choisir une tente géodésique, ou une tente tunnel, particulièrement résistantes au vent.
  • En général, la tente doit être installée avec l’entrée dos au vent.
    Important, pour offrir une bonne résistance au vent, la toile de la tente doit être bien tendue.
  • Si possible, monter des murets de protection (pierres, talus, neige, etc.)
  • Voici une vidéo du fabricant Hilleberg simulant le montage (et démontage) d’une tente tunnel par un vent de plus de 100 km/h :

Bivouaquer quand il pleut

  • Creuser autour de la tente un sillon de 4 à 5 cm de profondeur permettant à l’eau de se stocker et de s’évacuer par le sol. Cela évitera un ruissellement intempestif sous la tente.
  • S’assurer que le tissu extérieur de sa tente est bien étanche (pas de trous) et vérifier l’étanchéité au niveau des coutures (voir également notre article « Comment réparer ou imperméabiliser sa tente ?« )
  • Une tente à paroi double présente l’avantage d’une meilleure ventilation. Elle réduit la formation de condensation et la tente intérieure reste sèche.
  • Important : la toile de tente extérieure doit être bien tendue lorsqu’il pleut. Cela évite le contact entre la tente intérieure et la tente extérieure et assure une bonne ventilation.
Crédit photo : Ferrino.
Crédit photo : Ferrino.

Bivouaquer sur la neige (poudreuse)

  • Les piquets traditionnels ne conviennent pas à l’utilisation dans la neige. Il vaut mieux utiliser des piquets en forme de Y ou de V, qu’on placera verticalement ou horizontalement (comme un piolet en corps mort)
  • Des piquets spéciaux destinés à la neige existent également
  • Si on n’en a pas besoin, on peut également utiliser en corps mort un bâton, un ski, etc.
  • N’importe quel matériau (branche, pierre, petit sac rempli de neige, etc.) pourra servir de corps mort.
  • Pour une meilleure isolation, la tente doit être munie de rabats.
    La toile (y compris les rabats) doit être bien tendue afin que la neige ne s’accumule pas dessus.
  • On peut également creuser un fossé thermique dans l’abside, cela permet d’emprisonner l’air froid.
  • Ne pas laisser la neige s’accumuler sur votre tente, sous peine de déformer les arceaux.
  • Pour notre bivouac au Plan de la Lai en janvier 2015, dans le Massif du Beaufortain, il y avait 50cm de poudreuse, donc une neige froide et sans consistance. Pas facile de planter des piquets dans ce cas-là ! Voici l’astuce que nous avons utilisée :
  1. Tasser l’ensemble de la surface servant à accueillir la tente
  2. Tasser au mieux la neige à l’emplacement prévu en vue de planter le piquet
  3. Se munir d’une gourde remplie d’eau froide
  4. Planter le piquet préalablement accroché au tendeur
  5. Recouvrir de neige de façon à ce que le piquet soit invisible
  6. Verser un peu d’eau au-dessus du piquet : l’eau durcit en quelques minutes.
  7. Au moment d’enlever votre tente, creuser la neige jusqu’à apercevoir le cordon et le piquet, retirer doucement ce dernier.
Hielo Continental, Patagonie, octobre 2005. Photo : Igor Charon, avec un appareil Ricoh Caplio.
Hielo Continental, Patagonie, octobre 2005. Photo : Igor Charon, avec un appareil Ricoh Caplio.

Merci de votre lecture

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A bientôt :-)

Cédric


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